Un livre écrit par Éric Arlix, photographies de Roberto Martinez et Éric Arlix. Livre gratuit, hors commerce, 64 pages, offert aux habitants du quartier de Chantereine en septembre 20212. Commandé par la mairie d’Alfortville.
Ce livre a été pensé et écrit dans le cadre d’un projet initié par la Ville d’Alfortville sur la mémoire des habitants du quartier Chantereine. Ce quartier se situe à la pointe sud d’Alfortville, il est en cours de rénovation et s’étend du lycée Maximilien Perret au cimetière, dans sa longueur, et de la Seine avec la cité des Alouettes à la barre Jardins, dans sa largeur.
Co-écrit avec Jean-Charles Massera, sous-titré : Les clé pour gérer une vie sans projet éditions Lignes, 96 pages, 2010. ->>> livre sur le site des éditions Lignes
L’objet de cet essai à quatre mains est d’initier la critique du «démocrate» contemporain par le moyen même de la langue dont il fait usage. Le Guide du démocrate est un ouvrage sur la démocratie vue par ceux et celles qui la vivent. Bienvenue dans une époque de l’indice, du sondage et des prévisions comme représentations ultimes, du caddy malin, du lavage de cerveau rigolo, de l’émotion sur commande, de la pulsion en promo partout, des projets personnalisés comme cadre, du coaching pour pas trop sombrer quand on commence à être largué et d’un marché de l’emploi soumis à des flux super-tendus et super-brutaux comme ambiance, le tout dans la terreur de faire partie de la vague de septembre.
Extrait
Délocalisations, obligations de résultats et taux de suicide : Objectif thunes En ces temps de compression des effectifs, de relocalisation des compétences et de hiérarchisation des spécialisations territoriales, les démocrates savent plus que jamais que le travail n’est pas un acquis mais une chance [écoute, t’as déjà un boulot, estime-toi heureux], plus une fin mais simplement un moyen de gagner sa vie [ouais mais bon la paye c’est pas la même]. Bien loin le rêve d’un CDI permettant au démocrate de se couper du reste de la communauté à crédit dans sa maison individuelle personnalisée, son monospace au comportement d’exception et derrière son écran super large super plat. Aujourd’hui le démocrate ne lutte plus seulement pour décrocher un travail mais aussi et surtout pour le garder [En même temps si j’le fais pas ils trouveront toujours quelqu’un d’autre qui acceptera, c’est ça l’problème]. Condamné à subir en permanence les injonctions de la culture motivationnelle libérale (même pour un travail d’esclave jouissant d’une image proche de zéro), à positiver du matin au soir des orientations et des objectifs (dont le sens échappe souvent à tout entendement pourvu d’un minimum de distance critique), le démocrate accepte de faire de la conjoncture et de l’obligation de résultats les seules coordonnées de son existence professionnelle.
Résidence avec Jean-Charles Massera à l’espace d’art Khiasma, les Lilas, septembre 2008 à juin 2009.
La résidence est envisagée à la fois comme la construction d’une plateforme, une plateforme à visée démocratique et comme un temps et un espace de partage de compétences et de réflexions susceptibles de nourrir le projet d’écriture du Guide du démocrate. Implanté aux Lilas, Khiasma se situe à la croisée de populations et de catégories socioprofessionnelles très représentatives de la diversité culturelle et sociale de la société française. En l’occurrence, la capacité d’accueil de publics divers et de relais de Khiasma non seulement est susceptible de prolonger nos questionnements dans le cadre de rencontres, d’échanges, mais surtout peut permettre de travailler à l’émergence et à la mise en forme de paroles critiques, analytiques avec ces mêmes publics – des paroles critiques et analytiques certes non expertes, mais qui se construiront dans le cadre d’un «atelier d’écriture», ou plus précisément d’un travail de comité de rédaction citoyen formalisé dans un périodique intitulé Le Mag du Démocrate, un périodique nourri par des rencontres, lectures, conférences et tables rondes avec des intervenants extérieurs. Une esthétique (complémentaire) de terrain en quelque sorte. Nous utiliserions donc Khiasma comme un lieu de discussions, de débats, de communications, d’échanges divers où il s’agirait de penser certains outils, certaines formes d’une démocratie aujourd’hui (certaines nécessités ?) en les articulant avec des questions qui constituent un enjeu aujourd’hui. Ces discussions, débats, communications, échanges divers alimentant en retour certains chapitres, certaines sections du Guide du démocrate.
Commande du Groupe Merci, théâtre de l’Estive, 2007.
DÉSOBÉISSANCE est une création née à l’initiative de Michel Pintenet, directeur de l’Estive, scène nationale de Foix. Michel souhaitait une rencontre artistique entre le saxophoniste Jean-Marc Padovani, qu’il accueille en résidence, et le Groupe Merci. Une sorte de « double quartet ». Merci a répondu à ce chaleureux appel. Un thème a été posé : la désobéissance civile. Commande fut passée à Éric Arlix en octobre 2006 pour écrire des fragments de textes.
Générique
Textes : Éric ARLIX
Conception musicale : Jean-Marc PADOVANI avec Jean-Marc PADOVANI, Frédéric POUGET, Joël TROLONGE, Pierre DAYRAUD Conception scénique : Solange OSWALD et Joël FESEL Dramaturgie : Marie-Laure HÉE Assistante à la mise metteur en scène : Élise Van HAESEBROECK
Avec : Catherine BEILIN Georges CAMPAGNAC Marc RAVAYROL Sacha SAILLE
Maison d’édition indépendante en fonctionnement de 2005 à 2015. Diffusion-distribution les Belles Lettres. 50 livres et 20 éditions numériques.
Catalogue Littérature française Littérature étrangère Revue Littéraire, TINA Essais Collection chercheurs d’ère : dirigées par Vincent Bourdeau, François Jarrige, Julien Vincent.
Revue TINA, 9 numéros de 2008 à 2015.
Publication en 2011 du premier livre et du deuxième livre de Marshall MacLuhan, inédits en français, La Mariée mécanique, folklore de l’homme industriel, 1951, traductions Émilie Notéris, 172 pages – Counterblast, 1953, 64 pages.
Spectacle du Groupe merci composée à partir de textes de mon Livre Le Monde Jou et de textes des auteurs : Ronan CHÉNEAU, Katalin MOLNÁR & Jean Paul QUÉINNEC. Création en 2005.
Une création du Groupe Merci Objet nocturne n°18 Installation plastique et sonore : Joël FESEL Direction d’acteurs : Solange OSWALD Assistants : Stéphane PINCHON et Elise VAN HAESEBROECK Costumes : Sylvie MARCUCCI Régie : Stan MALAFRONTE puis Cyril MONTEIL Son : Tom A Vidéo : Stéphane HENRY Administration : Émilie TOUTAIN
Avec : Catherine BEILIN, Georges CAMPAGNAC, Frédéric CUIF, Sophie DELARUE, Aurélie GARD, Étienne GREBOT, Gaetano GIUNTA, Bruno MARCHAND, Alex MOREU, Nadège PERRIOLAT, Marc RAVAYROL, Sacha SAILLE, Catherine SEMAT, Valérie SURDEY, & Hélène AZEMA.
« Traité de philosophie ? Méthode de » développement personnel » ? Manifeste néo-dadaïste ? Mélopée énumérative de poésie sonore ? Samizdat d’activisme underground ? Roman d’anticipation rétro-futuriste ? Éric Arlix joue avec malice de ce mixage des genres, l’acte de résistance de ce livre tenant moins à une auto-valorisation artistique qu’à simplement identifier, rassembler et stocker les matériaux d’une lucidité active pour aujourd’hui et pour demain. » (Verticales)
Séjour à Taipei pour une création sonore et littéraire avec le musicien et éditeur Jérôme Schmidt. Visite guidée et interview avant ouverture (décembre 2004) de la tour Taipei 101.
L’année suivante concert Taipei101 au Musée d’art contemporain de Chicago et au Festival électro de Tollmin (Slovénie).